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Épisode 8 — La quadrilogie Alien/Ripley

par Mai 18, 2017Podcast0 commentaires

Notre sujet de la semaine allait de soi. En attendant de découvrir Alien : Covenant au cinéma, Jean-François, Marc-Antoine et Steven revisionnent les quatre premiers films d’une franchise qui comporte désormais huit titres.

On a beau s’être limités aux volets desquels Ellen Ripley (Sigourney Weaver) est le personnage principal, cet épisode est notre plus long à ce jour. Amateurs de xénomorphes baveux, bienvenue à bord!

Alien

Un homme est violé oralement par une étrange créature sortie d’un œuf. Il ignore qu’elle l’a rendu enceint d’un parasite, une merveille biologique que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de xénomorphe. Bientôt, la créature fait son chemin hors du thorax de monsieur, dans une scène de repas captée en une seule prise et qui constitue l’un des moments les plus mémorables de l’histoire du cinéma d’horreur.

C’est aussi le point de départ d’une des franchises les plus célébrées d’au moins deux genres, la science-fiction et l’horreur. Difficile de ne pas prendre part à un concert d’éloges qui dure depuis des décennies. Les thèmes psychosexuels, l’introduction du personnage mémorable d’Ellen Ripley, les décors industriels, la créature d’H.R. Giger et la formidable réalisation de Ridley Scott sont autant de points qui ont été discutés encore et encore. Le nouveau transfert du blu-ray permet aussi d’expérimenter à son plein potentiel la superbe direction photo de Derek Vanlint.

Aliens

Le roi d’Hollywood, James Cameron, réserve un traitement de blockbuster à cette première suite du classique de Ridley Scott. Le cinéaste s’est battu pour conserver à bord du projet Sigourney Weaver, que le studio désirait d’abord remplacer pour éviter d’avoir à augmenter son salaire. Avec cette suite, il fait d’elle le point d’ancrage de la saga.

Aliens n’a pas seulement le meilleur titre dont pourrait rêver le deuxième film d’une série (ils ont ajouté un « s » à Alien!), c’est aussi cette rare suite qui rivalise avec le film original. En agrandissant la mythologie et en prolongeant les thèmes de son prédécesseur, Aliens parvient à sortir de son ombre.

Puisque l’on s’accorde tous sur le fait qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre, nos débats sur le film sont assez futiles : c’est tu ou c’est tu pas meilleur que l’original? Est-ce qu’Aliens mérite vraiment l’étiquette de « film d’action stéroïdé » qu’on lui accole souvent?

Alien 3

Si vous avez un remake de Titanic à produire, ne confiez pas le projet à David Fincher. Avec Alien 3, le réalisateur de Fight Club et de Social Network réduit à néant tout l’espoir que James Cameron avait offert au personnage de Ripley à la fin d’Aliens.

Dans un film qui forme un excellent double feature avec Seven (du moins, c’est le cas de l’Assembly Cut qui comporte plusieurs scènes supprimées), Fincher embrasse l’esthétique d’un clip de Nine Inch Nails et le nihilisme propre à la pop culture des années 90.

Vos trois animateurs sont d’accord sur une chose : c’est le temps de laisser une nouvelle chance à ce film!

Alien : Resurrection

Les réalisateurs d’Avengers et du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain collaborent sur la quatrième (et dernière à ce jour) aventure d’Ellen Ripley. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner? Tout, en fait.

Ce volet est celui sur lequel les avis sont les plus divisés. Nous sommes convaincus à différents degrés par l’esthétique steampunk du film de Jean-Pierre Jeunet, l’humour pas toujours au point du film et le fameux « fils » de Ripley.

 

Revenez-nous la semaine prochaine pour une discussion sur Prometheus et notre opinion du fameux Alien : Convenant!